Action ANDPC n°82142200007 : Pertinence des soins dans la chirurgie post bariatrique de type abdominoplastie
La chirurgie de l'obésité est un des 10 actes prioritaires de la HAS.
La chirurgie des séquelles de l'obésité est en plein essor, car après une perte de poids importante, les séquelles en lien avec cette perte vont souvent nécessiter une approche chirurgicale.
Dans le cadre de l'orientation nationale N°13, évaluation et amélioration de la pertinence des soins, l'action sur la chirurgie des séquelles de l'obésité s'inscrit donc parfaitement. Au sein de cette chirurgie, l'abdominoplastie se dégage tant par la fréquence des indications que par les risques encourus.
L'objectif principal de cette action est l'amélioration et l'évaluation de la pertinence des soins dans la chirurgie post bariatrique de type abdominoplastie.
Action ANDPC n°82142200008 : Maitrise des risques associés aux actes et aux parcours de soins Questions « sécurité dans le lifting cervico-facial avec blépharoplastie »
La blépharoplastie est une opération de chirurgie esthétique qui permet de corriger l'aspect des paupières afin de redonner un regard jeune et reposé.
Cette intervention, de plus en plus pratiquée par les chirurgiens, expose à un certain nombre de risques qu'il convient d'informer et de prévenir
Cette action a pour objectif principal de sensibiliser les participants à l'ensemble des risques en lien avec les indications, le geste et la gestion des résultats
Action ANDPC n°82142200011 : Pertinence des soins de rééducation après lésion de l'appareil fléchisseur
Les lésions des tendons fléchisseurs des doigts longs sont fréquentes ( accidents domestiques, accidents de travail) et d'un pronostic redoutable car entrainant souvent des raideurs séquellaires.
Pour un résultat optimal, il faut des protocoles d'appareillage, de mobilisation immédiate et de rééducation appropriée adaptés au type d'atteinte et d'acte chirurgical effectué. Hélas, les informations du chirurgien ne sont souvent pas transmises au kinésithérapeute ce qui risque de compromettre les résultat final
L'objectif principal de cette action est : comment optimiser les protocoles d'appareillage et de rééducation pour un meilleur résultat
Action ANDPC n°82142200013 : Quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ?
Le bénéfice de lactivité physique et sportive pour la santé en prévention primaire, secondaire et tertiaire nest plus à démontrer et sa pratique doit être largement encouragée. 15,9 millions de licences sont établies ou renouvelées chaque année. Les bienfaits su sport ne sont plus à démontrer sur le plan cardiovasculaire, mais il est cependant aussi vrai que pendant une pratique sportive intense le risque de survenue daccidents cardiovasculaires parfois graves est augmenté. La mort subite liée au sport non traumatique est rare mais elle est toujours dramatique et mal comprise par lentourage car touchant un sujet apparemment en bonne santé. Ainsi on dénombre 300 décès par an dorigine cardio vasculaire et 1500 infarctus liés à la pratique du sport. Ces accidents révèlent le plus souvent une cardiopathie méconnue.
Daprès les nouvelles dispositions législatives un certificat dabsence de contre-indication pour la pratique sportive est requis pour lobtention de toute licence sportive ou pour participer à une compétition sportive officielle sans être licencié. Le calendrier de renouvellement de ce certificat qui a été profondément modifié en 2016 doit être connu des praticiens. Le renouvellement auparavant annuel est devenu tri annuel, ce qui justifie ue plus grande prudence et une prévention accrue.
Un interrogatoire, un examen physique et un électrocardiogramme de repos sont recommandés lors de la visite de non contre-indication au sport. Vue la place centrale du système cardiovasculaire dans cette visite, les cardiologues sont souvent sollicités pour réaliser, interpréter ou compléter ce bilan de base. En effet, dautres examens cardiologiques peuvent être justifiés pour confirmer labsence de contre-indication à la pratique sportive intense en fonction du contexte, des facteurs de risque, déventuels symptômes ou anomalies de ce bilan de base.
La hiérarchisation des examens nécessaires à lévaluation du risque cardiovasculaire lié à une pratique sportive est complexe. Elle varie selon le patient et selon lactivité́ sportive souhaitée. Dans ce cadre elle nécessite de connaitre les contraintes physiques spécifiques de des différentes classes de sports afin de mieux cibler lévaluation à effectuer.
Une pratique sportive assidue saccompagne souvent dadaptations cardiovasculaires réunies « sous le terme de signes du cur dathlète » qui peuvent poser des problèmes de diagnostic différentiel avec des pathologies cardiovasculaires. Les spécificités de ces signes méritent donc dêtre connus du praticien consulté.
Ainsi, pour le cardiologue qui est de plus en plus sollicité la principale difficulté de linterprétation du bilan cardiovasculaire de la visite de non contre-indication au sport est de détecter les pathologies à risque daggravation ou de complication lors dune pratique sportive intense mais sans interdire indûment celle-ci.
Objectif principal : quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ?
Action ANDPC n°82142200014 : Prévention et gestion des risques dans la chirurgie d'augmentation mammaire
On estime à 25000 par an en France le nombre d'opérations pour augmentation mammaire. cette chirurgie n'est pas dénuée de risques, au premier plan desquels le scandale des prothèses PIP à la fin des années 2000 avec un gel non conforme responsable de rupture.
Les autres risques sont le risque infectieux et le risques de cancer anaplasique à grandes cellules. Nous avons exclu les malpositions qui sont un risque purement chirurgical.
En revanche l'approche en terme de pertinence et d'organisation des soins (arbre décisionnel, choix des implants, choix de la technique) permet une prévention certaine de ces risques. C'est l'une des facettes de cette action ( la prévention des risques par une optimisation de la pertinence des soins), l'autre facette étant la prise en charge de ces mêmes risques: prise en charge diagnostique, prise en charge thérapeutique.
L'objectif principal de cette action est donc : prévention et prise en charge des risques en lien avec la chirurgie d'augmentation mammaire
Action ANDPC n°82142200017 : Une approche formative pour une meilleure gestion des risques en radiologie interventionnelle des pathologies du rachis
Depuis quelques années sont apparues des techniques de radiologie dite « interventionnelle » c'est-à-dire entrainant un acte chirurgical ou pseudochirurgical.
Il s'agit essentiellement d'infiltrations (sous contrôle échographique, Scanner ou IRM), de ponctions infiltrations, de biopsies, mais également depuis quelques années de cimentoplasties, consistant en une injection de ciment pour remplir un tassement vertébral ou une lésion tumorale
Ces gestes comme tout geste chirurgical peuvent entraîner des complications. Les principales en sont :
- Pour les infiltrations le risque de paraplégie, de tétraplégie ou d'infection
- Pour les cimentoplasties le risque d'infection, d'hématome, de fuite de ciment ou d'embolie pulmonaire de ciment pouvant être mortelles
- Dans tous les cas le risque d'hémorragie chez des patients sous anticoagulants
Les radiologues interventionnels n'ont pas encore la « culture » de la gestion du risque, ce qui veut dire
- Savoir en amont réduire les risques (notamment pas le facteur humain)
- Savoir réduire le risque pendant le geste (facteur technique, facteur humain)
- Savoir réduire le risque en aval : gestion de la complication (facteur humain)
Il s'agit donc d'une approche toute nouvelle pour les radiologues de gestion du risque « à priori ». Le but étant, à partir de cas cliniques très détaillés, de leur permettre de réduire les risques en amont du geste interventionnel, durant le geste interventionnel et en aval de celui-ci
L'objectif principal de cette action est de donner une culture d'une gestion des risques « à priori » pour le radiologue interventionnel
Action ANDPC n°82142200002 : Le boom de la radiologie interventionnelle: comment en améliorer et en évaluer la pertinence ?
La radiologie interventionnelle a pour but d'améliorer l'efficacité et la précision du geste chirurgical effectué par un radiologue, ainsi que la sécurité et le confort du patient. La radiologie interventionnelle concerne actuellement l'ensemble des spécialités médico-chirurgicales et un nombre d'actes en constante augmentation.
La radiologie interventionnelle correspond à un champ majeur d'innovations qui répond à une demande sociétale d'aller vers des traitements de moins en moins invasifs, avec un coût moindre, une morbidité réduite ainsi qu'une réduction des durées d'hospitalisation (Doherty 2019). Aux USA du reste (Al Khatoubi 2014) la radiologie interventionnelle est devenue une spécialité à part entière. Le forum international de la radiologie interventionnelle en 2018 en a précisé: la pertinence des indications, la pertinence des outils de guidage, la pertinence des techniques, ainsi que la pertinence d'un training préalable et d'une information adaptée du patient
L'objectif principal de cette action est de: savoir choisir l'outil le plus pertinent pour pratiquer la radiologie interventionnelle en fonction des indications, des risques propres à chaque patient et des risques liés à l'environnement et à l'expérience du radiologue
Action ANDPC n°82142200003 : Prise en charge globale des troubles de la statique pelvienne
Les troubles de la statique pelvienne représentent un problème important de santé publique, du fait de leur fréquence, de leur retentissement fonctionnel sur la qualité de vie et des coûts inhérents à leur prise en charge.
De nombreuses recommandations ont été publiées (ALDEFIAM 2005, CNGOF 205, synthèse des recommandations 2016) visant à une meilleure qualité de prise en charge des troubles de statique pelvienne, tant en termes de prévention et daccompagnement quen termes dindications médicales ou chirurgicales.
A loccasion du congrès annuel « choix des armes » qui regroupe gynécologues médicaux et chirurgicaux, cette action a pour but :
Objectif principal : améliorer la prise en charge globale des patients souffrant de troubles de la statique pelvienne
Action ANDPC n°82142200004 : Le syndrome d'épuisement professionnel ches les chirurgiens et les anesthésistes: comment le dépister ? comment le prévenir ? comment améliorer sa qualité de vie en "levant" des barrières pour le limiter ?
Action ANDPC n°82142200009 : Le burn out ou syndrome d'épuisement professionnel chez les médecins : comment le dépister ? comment le prévenir ? comment le traiter ?
Le burnout ou syndrome dépuisement professionnel (SEP) désigne un état dépuisement physique, émotionnel et mental qui résulte dun investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. Il se caractérise par un processus de dégradation du rapport subjectif au travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en SEP ne parvient plus à faire face. La notion et lexpression « burn out » ont été introduit par Greene en 1961 dans son ouvrage « a burn out case » Puis il a été utilisé par le psychanalyste J.Freudenberger dans les années 1970. Le SEP a été parfaitement défini par Christina Maslach, Schaufeli et Leiter : cest lindex de dislocation entre ce que quelquun est et ce quil a à faire. Cest un processus dérosion des valeurs, de la dignité, de lesprit et de la volonté de lindividu. Le syndrome recouvre trois dimensions : lépuisement émotionnel, la dépersonnalisation au sein du travail (déshumanisation, indifférence) et la diminution de laccomplissement ou de lépanouissement personnel au travail et de lefficacité professionnelle. Cole et Carlin considèrent quil sagit dune crise didentité de médecins qui se sont engagés dans leur vie professionnelle avec un certain nombre de valeurs. La souffrance vient de la sensation que ces valeurs sont bafouées. Tout engagement, quel quil soit, repose sur trois critères : 1/ la valeur personnelle et la motivation attachées à accomplir cet engagement , 2/ le plaisir ou lépanouissement que cela procure, 3/ et les contraintes que cela engendre . A partir du moment où les contraintes deviennent insupportables, le plaisir disparaît, et les valeurs sont mises en porte à faux, ce qui fait le lit du SEP. Cest Maslach qui, par le MBI test , a permis de mieux appréhender ces trois composantes. Ce test très simple avec 22 questions permet un diagnostic facile et précis détat de SEP, avec les trois scores : le score dépuisement émotionnel, le score de dépersonnalisation et le score daccomplissement personnel. Plusieurs études, toutes plus alarmistes les unes que les autres, soulignent la gravité de la situation dans le monde médical, tout particulièrement dans le domaine du plateau technique lourd .Lenquête au sein de lAmerican College of Surgeons, avec plus de 7905 réponses, est édifiante : 40% de SEP, 30% de symptômes de dépression Le taux de suicides notamment chez les chirurgiens est de 6,3% (contre 3,3% dans la population totale). Le taux de symptômes dépressifs saccroît encore quand les deux personnes du couple sont chirurgiens, et semble pour certains plus important chez les femmes.
Souvent, le sentiment daccomplissement personnel demeure intact, ainsi Campbel and al, en analysant les réponses de 582 chirurgiens, ne retrouvaient que 4% de perte du sens daccomplissement personnel, contre 32% de souffrance émotionnelle et 13% de dépersonnalisation. Cest cette souffrance émotionnelle, qui mène à la dépersonnalisation qui selon Balch et al est « adaptative » . Cest comme si, pour se protéger, le praticien mettait en place une structure mentale de cynisme afin de ne pas souffrir. Le SEP est constaté également chez les étudiants en médecine en formation, mais en France pour les internes la situation est particulièrement alarmante: une enquête nationale (avec 4050 réponses soit un taux de 64% des internes de médecine générale de France) révèle que 34 % des internes considèrent faire partie dau moins une des trois catégories de SEP. Ils sont 39 % à ressentir une baisse de leur accomplissement personnel et 34 % à dépersonnaliser leurs patients. Au total, près de la moitié des internes se sentent concernés, 16,5% vont abandonner leur carrière, et 37% regrettent davoir choisi la voie médicale. Ceci explique le faible taux dinstallation future, comme si les internes étaient tétanisés par ce quils avaient vécu.
Cette action DPC est donc particulièrement d'actualité, elle est conçue par un membre de la commission HAS qualité de vie au travail, qui a écrit plusieurs articles et communications sur le thème. elle comporte 4 étapes
- une étape d'analyse de son niveau de burn out, sous la forme du questionnaire MBI test ( durée une heure). Chaque questionnaire est analysé par le concepteur, qui lui adresse des conseils d'amélioration des pratiques.
- une seconde étape d'analyse de ses conditions de travail et des éléments facteurs de burn out sous forme d'enquête de pratique très fouillée (140 items)(durée 2 heures)
- une étape de formation sous la forme d'une conférence dune durée dune heure. Cette conférence se déroule dans une salle spécifique, est exclusivement réservées aux inscrits DPC
- Un post test sous forme d'analyse pendant 10 jours des éléments défavorables et favorables et des moyens d'y remédier (cf détail de l'action) ce qui permet au participant de mesurer son niveau d'amélioration et son chemin à parcourir pour s'améliorer encore (durée 1 heures)
L'évaluation habituelle de l'action clôt celle ci.
Nous insistons sur l'importance de cette action, étant d'un part de plus en plus confronté à des suicides dans le monde médical, et le fait que l'arrêté du 23 avril 2018 ait rajouté ce thème (repérage, prévention et prise en charge des pathologies des professionnels de santé
(pathologies et facteurs de risques spécifiques, particularités des représentations de sa santé et de sa maladie, prévention et repérage de lépuisement professionnel, organisation de laccès à des ressources spécifiques) prouve bien son importance.
L'objectif principal de l'action pour les participants: prendre conscience de leur niveau de burn out, acquérir les outils pour le dépister et le traiter.
Action ANDPC n°82142200015 : Quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ?
Le bénéfice de lactivité physique et sportive pour la santé en prévention primaire, secondaire et tertiaire nest plus à démontrer et sa pratique doit être largement encouragée. 15,9 millions de licences sont établies ou renouvelées chaque année. Les bienfaits su sport ne sont plus à démontrer sur le plan cardiovasculaire, mais il est cependant aussi vrai que pendant une pratique sportive intense le risque de survenue daccidents cardiovasculaires parfois graves est augmenté. La mort subite liée au sport non traumatique est rare mais elle est toujours dramatique et mal comprise par lentourage car touchant un sujet apparemment en bonne santé. Ainsi on dénombre 300 décès par an dorigine cardio vasculaire et 1500 infarctus liés à la pratique du sport. Ces accidents révèlent le plus souvent une cardiopathie méconnue.
Daprès les nouvelles dispositions législatives un certificat dabsence de contre-indication pour la pratique sportive est requis pour lobtention de toute licence sportive ou pour participer à une compétition sportive officielle sans être licencié. Le calendrier de renouvellement de ce certificat qui a été profondément modifié en 2016 doit être connu des praticiens. Le renouvellement auparavant annuel est devenu tri annuel, ce qui justifie ue plus grande prudence et une prévention accrue.
Un interrogatoire, un examen physique et un électrocardiogramme de repos sont recommandés lors de la visite de non contre-indication au sport. Vue la place centrale du système cardiovasculaire dans cette visite, les cardiologues sont souvent sollicités pour réaliser, interpréter ou compléter ce bilan de base. En effet, dautres examens cardiologiques peuvent être justifiés pour confirmer labsence de contre-indication à la pratique sportive intense en fonction du contexte, des facteurs de risque, déventuels symptômes ou anomalies de ce bilan de base.
La hiérarchisation des examens nécessaires à lévaluation du risque cardiovasculaire lié à une pratique sportive est complexe. Elle varie selon le patient et selon lactivité́ sportive souhaitée. Dans ce cadre elle nécessite de connaitre les contraintes physiques spécifiques de des différentes classes de sports afin de mieux cibler lévaluation à effectuer.
Une pratique sportive assidue saccompagne souvent dadaptations cardiovasculaires réunies « sous le terme de signes du cur dathlète » qui peuvent poser des problèmes de diagnostic différentiel avec des pathologies cardiovasculaires. Les spécificités de ces signes méritent donc dêtre connus du praticien consulté.
Ainsi, pour le cardiologue qui est de plus en plus sollicité la principale difficulté de linterprétation du bilan cardiovasculaire de la visite de non contre-indication au sport est de détecter les pathologies à risque daggravation ou de complication lors dune pratique sportive intense mais sans interdire indûment celle-ci.
Objectif principal : quelle prise en charge du sportif par le cardiologue pour mieux prévenir les accidents cardio vasculaires ?
Action ANDPC n°82142200016 : Une approche formative pour une meilleure gestion des risques en radiologie interventionnelle des pathologies du rachis
Depuis quelques années sont apparues des techniques de radiologie dite « interventionnelle » cest-à-dire entrainant un acte chirurgical ou pseudochirurgical.
Il sagit essentiellement dinfiltrations (sous contrôle échographique, Scanner ou IRM), de ponctions infiltrations, de biopsies, mais également depuis quelques années de cimentoplasties, consistant en une injection de ciment pour remplir un tassement vertébral ou une lésion tumorale
Ces gestes comme tout geste chirurgical peuvent entraîner des complications. Les principales en sont :
- Pour les infiltrations le risque de paraplégie, de tétraplégie ou dinfection
- Pour les cimentoplasties le risque dinfection, dhématome, de fuite de ciment ou dembolie pulmonaire de ciment pouvant être mortelles
- Dans tous les cas le risque dhémorragie chez des patients sous anticoagulants
Les radiologues interventionnels nont pas encore la « culture » de la gestion du risque, ce qui veut dire
- Savoir en amont réduire les risques (notamment pas le facteur humain)
- Savoir réduire le risque pendant le geste (facteur technique, facteur humain)
- Savoir réduire le risque en aval : gestion de la complication (facteur humain)
Il sagit donc dune approche toute nouvelle pour les radiologues de gestion du risque « à priori ». Le but étant, à partir de cas cliniques très détaillés, de leur permettre de réduire les risques en amont du geste interventionnel, durant le geste interventionnel et en aval de celui-ci
Lobjectif principal de cette action est de donner une culture dune gestion des risques « à priori » pour le radiologue interventionnel
Action ANDPC n°82142325002 : Mieux connaître et maitriser les risques en lien avec la radioprotection
L'utilisation au bloc opératoire en chirurgie, d'appareils de radiations ionisants ( notamment amplificateur de brillance) s'est considérablement développée, notamment du fait de technique de mini open ou de chirurgie per cutanée
Cette utilisation nécessite une protection (radioprotection) pour le patient, pour le chirurgien ainsi que pour le personnel soignant.
Cette radioprotection fait l'objet d'une règlementation stricte tant pour la détection de personnes à risques, pour l'utilisation optimale des appareils ionisants, pour la détection et la déclaration d'évènements indésirables, sous la forme d'une obligation pour tous les chirurgiens orthopédistes d'une formation à la radioprotection tous les 7 ans, depuis le 01/01/2001.
Or, les chirurgiens, par non connaissance ou par négligence,n'appliquent le plus souvent pas les principes fondamentaux en lien avec la radioprotection. Ils ne connaissent pas les principes de la justification et de l'information spécifique, ils ne connaissent pas les principes de l'optimisation ni du schéma qualité encadrant la radio protection selon les guides pratiques professionnels
L'action a pour finalité de maintenir et développer une culture de radioprotection afin de renforcer la sécurité des personnes exposées à des fins de diagnostic ou de thérapie. Elle doit permettre d'obtenir, par les différents acteurs y compris les équipes soignantes, une déclinaison opérationnelle et continue des principes de justification et d'optimisation de la radioprotection des personnes soumises à des expositions à des fins médicales. Ces acteurs doivent s'approprier le sens de ces principes et en maîtriser l'application.